Conseil : Les effets que la transcendance exerce sur notre cerveau sont difficiles à comprendre sans une pleine appréhension de la relation précise entre le cerveau et la conscience, comme c’est décrit dans le point 6,’ en lien avec notre vraie nature’, que nous vous conseillons de le lire d’abord.
Il est généralement connu que nous n’utilisons qu’une petite partie de notre plein potentiel cérébral. Au point 6, nous avons découvert que nous exploitions une partie infime seulement de nos possibilités cérébrales, la partie supérieure de la vague et non toute la profondeur de l’océan. C’est dû au fait que notre ‘radio’ – notre cerveau- ne fonctionne pas comme il devrait.
Le cerveau est comme un muscle, tout comme l’esprit. SI nous l’entraînons, il se renforce. Si nous le négligeons, il se rétrécit. C’est littéralement ce qui se passe. La quantité de neurones dans notre cerveau est maximale à l’âge de 10 ans environ. Par la suite, ils commencent à mourir par milliers tous les jours, car nous négligeons d’entraîner correctement notre cerveau à l’âge crucial, c’est-à-dire lorsque nous sommes en pleine croissance. L’entraînement stimule nos neurones.
A chaque expérience que nous vivons, nous stimulons une partie donnée de notre cerveau. Si nous voyons quelque chose, nos neurones commencent à rassembler dans notre cortex visuel toutes sortes de connexions. C’est ainsi que le réseau se renforce. Mais si nous avons seulement des expériences locales (par exemple, nous voyons ce qui se trouve dans une pièce, mais pas en dehors), nous stimulons uniquement une partie locale de notre cerveau. Beaucoup d’autres régions restent non stimulées et n’établissent donc pas les connexions nécessaires. C’est ainsi que nos neurones commencent à mourir.
En transcendant, on accède à la source unifiée de tout ce qui existe, c’est une expérience non locale, nous atteignons l’état d’océan illimité. L’effet sur le cerveau peut se mesurer au moyen de scanners (IRM). La même impulsion va animer une région cérébrale bien plus large, en ce compris les réserves dites ‘cachées’.
Mais il existe encore d’autres manières plus intéressantes de mesurer ce qui se passe dans le cerveau, sans devoir faire appel à des scanners médicaux onéreux. Avec un simple laptop et des mesures de cohérence EEG.
Chaque fois qu’une partie du cerveau s’anime, une activité électrique peut se mesurer à l’aide d’un électroencéphalogramme (EEG), appareil qui reproduit l’information sous forme d’une vague.
Ensuite, les formes de vague EEG des différentes régions du cérébrales sont envoyées sur un ordinateur (en temps réel). Celui-ci calcule en quelle mesure ces différentes formes de vague correspondent entre elles (afin de montrer la cohérence). Si les vagues sont cohérentes, cela signifie que les différentes régions cérébrales sont en connexion l’une avec l’autre. Elles fonctionnement comme un tout.
Pendant l’activité normale, cette cohérence est très faible, elle se situe quelque part entre 30 et 40%. Pendant la méditation, l’esprit fait l’expérience d’un état unifié. Ceci exerce un effet directement mesurable sur le cerveau qui commence à travailler davantage comme un ensemble unifié. Nous pouvons observer ce qui se passe en temps réel dans la vidéo ci-dessous.
Plus un individu fait l’expérience ce cette cohérence EEG élevée, plus son cerveau commence à s’habituer à cet état. La cohérence EEG va donc augmenter, même en dehors de la pratique de la MT, comme l’illustre la recherche scientifique ci-dessous.Ref.Travis, F. and Arenander, A. International Journal of Neuroscience, 2006
Ce graphique montre l’évolution des valeurs moyennes EEG de 50 étudiants sur 6 mois. On observe qu’il n’y a aucune différence de cohérence EEG pendant la pratique de la MT entre une personne qui médite depuis 2 mois et une qui médite depuis 12 mois. Méditer n’est pas quelque chose que l’on améliore au fur et à mesure de notre pratique. Parce que c’est un processus entièrement naturel,, nous transcendons dès la première séance. Nous constatons en revanche une différence avec l’activité en dehors de la pratique de la MT. La cohérence EEG élevée va de plus en plus se stabiliser.
Plus de 30 ans de recherches sur la cohérence EEG l’ont prouvé, tout ce qui est bon pour nos cerveaux humains fonctionnera mieux si le cerveau peut travailler de manière plus efficace, comme un tout. Le QI et la créativité augmentent, la capacité d’apprendre augmente aussi ainsi que notre pouvoir de concentration. Nous avons une meilleure stabilité émotionnelle, nous sommes moins impulsifs et faisons preuve d’une attitude plus éthique vis à vis des autres. Même les symptômes TDAH, liés à une cohérence EEG exceptionnellement basse, disparaissent spontanément. La cohérence EEG n’est qu’une méthode objective pour déterminer dans quelle mesure notre conscience éprouve les bienfaits de l’être unifié (les qualités de l’océan au point 6, créativité, intelligence, amour, paix etc.).
L’effet est spécialement remarquable sur les facultés d’apprentissage des enfants, comme l’illustre TM onderzoek in het onderwijs.
De telles hausses de la cohérence EEG ne sont expérimentées qu’en accédant réellement à l’état de transcendance, cette expérience d’unité qui a un effet sur le cerveau. Une simple relaxation n’influencera pas beaucoup la cohérence EEG. C’est pourquoi la technique de la MT produit un effet bien plus puissant sur l’amélioration des prestations scolaires que d’autres formes de méditation.
Jusqu’à présent, c’est dans l’établissement scolaire Maharishi School of the Age of Enlightenment que l’on observe les résultats les plus impressionnants de la MT dans l’enseignement (zie succesverhalen)